Placée sur la route de saint Jacques de Compostelle, Arville est l'une des toutes premières commanderies. Elle apparait dans les écrits dès le début du XII° siècle. C'est à son retour de croisade, que Geoffroy, seigneur de Mondoubleau, cède à l'ordre du temple ses terres d'Arville. Cette commanderie constituait un des 9000 maillons de l'ordre à travers toute l'Europe. Elle accueillait de 10 à 15 chevaliers, et c'est en tout environ 80 personnes qui vivaient sur le site d'Arville. Le domaine s'étendait sur 1000 hectares. Le but d'une commanderie était à la fois, de conforter la présence de l'ordre dans la région, de diriger l'exploitation agricole et du commerce associé, et surtout de servir de base d'entrainement pour les chevaliers. Cette commanderie était bien sûr fortifiée, l'ensemble était entouré par la petite rivière le couëtron qui, à l'époque fut détournée pour constituer des douves. Le mur d'enceinte s'élevait à 5 voire 6 mètres. Il s'agissait à la fois de se protéger d'éventuelles menaces ennemies et aussi des personnes ne faisant pas partie de l'ordre, en particuliers des femmes (!) , car n'oublions pas l'aspect monacale et religieux ...
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![]() vue de la route |
![]() l'entrée principale |
![]() la porte et ses tours |
![]() anciennes écuries vue 1 |
![]() la cour intérieure |
![]() anciennes écuries vue 2 |
A la chute
des templiers, le
site devient la propriété de l'ordre des hospitaliers
puis de Malte. La révolution le déclare bien national,
et plusieurs familles de paysans s'y installent. Arville
traverse les siècles, nous sommes en 1979, le site est
racheté par la communauté des communes du Perche, qui
le restaure. La première ouverture au public a lieu en
1983. La commanderie s'enrichie d'un centre historique en
2000 , qui évoque l'épopée des croisades mêlée à celle des chevaliers templiers.
Ainsi, votre webmaster a pu
apprécier le travail de restauration de ce lieu chargé
d'histoire et la qualité des informations délivrées et,
par les |